Sorties scolaires

Visions poétiques de la mer

Par STERENN JAOUEN, publié le mercredi 16 novembre 2022 17:43 - Mis à jour le mercredi 16 novembre 2022 17:43
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Pour clore la séquence sur les visions poétiques de la mer, les élèves de 3ème 1 et 3ème 4 se sont rendus au Musée des Pêcheries de Fécamp le vendredi 14 octobre et ont ensuite rédigé un poème en s'inspirant d'une marine.

La tempête a frappé

La mer est déchaînée

Les vagues sont pleine d’écume

L’océan caché dans la brume

Le courage des marins

Très bons samaritains

Acclamés par la foule

Chaloupe dans la houle

Affrontant les coups de vent

D’Etretat à Fécamp

Nathan Descamps

 

Effrayantes, angoissantes

Les vagues émeraude clairvoyantes

Cachent le bonheur de cet océan

Ces voyageurs attristés

 

Perdant cette lueur

N’ayant qu’une envie

Fuir cette vision d’horreur

Ne demandant qu’un signe de cette vie

 

Ces haleurs tirant avec espoir

Voyant ce gouffre d’amertume

Ne souhaitant que les sauver

L’Homme face à la mer

Hatay Inès

 

Mère

Tu éclaires ma vie comme la lune dans la nuit

Douce comme une mer d’huile tu me réconfortes

Tu es ma lueur tel le phare rouge qui dirige les bateaux après minuit

Cachée dans mon cœur comme une épave morte

Ton amour envers moi est aussi grand que les côtes Bretonnes

Est-ce un amour réel ou fantastique que tes yeux révèlent

Tu fais résonner en moi les palpitations de mon cœur

Le son de ta voix est aussi doux que celui de la mer

Je suis sans toi une nuit sans lune ensevelie par des nuages

Comme un bateau sur la mer je me perds sans toi, mère

Sans toi je ne serai que poussière tel un bateau sans océan

Margot Callay

 

 

 

Il y a quelques jours la mer était si calme,

C’est une tromperie

Car aujourd’hui il faut sortir les rames,

C’est l’intempérie.

Quand la mer hurle et se dresse

Le navire sur ses flancs se redresse.

De notre barque, un long cordage,

Est lancé de toute force par l’équipage.

Debout le visage apeuré, dans ma chaloupe de sauvetage.

Je prie pour nous sauver de ce périple voyage.

Je vois arriver sur le ponton toute cette foule accourue

Ensemble nous nous entraidons et en sommes parvenus

Ces gentils haleurs tirant de toute leur force notre embarcation

En évitant le Trou au Chien, pour nous ramener à destination.

Mathys Szczyrko

 

Ce cycle de vie

Ô lune,

Reflet de la lumière,

Attirante et voyante

Ciel, comme un regard vide

Tous deux définissez une sphère

 

Ô mer

Réfléchie et apaisante

Belle et confiante,

Toi, bleue comme azur

Au goût si amer...

 

Ô bateau

Seul et abandonné

Reste si solitaire.

Mais, malgré ton vécu,

Tu restes fort

Et domicilié en cette vaste mer.

Sasha Ledon

 

 

Tempête

Tes vagues hurlent leur violence enragée

En ballotant les otages naufragés

Perdus sous les bleus noircis des cieux

Happés par les griffes de tes creux

Tu roules tes rouleaux blancs d’écume déchaînés

Pour y engloutir les épaves éventrées

Et leurs matelots brisés par tes démons

Triomphants dans ton abîme profond

Le goût âcre du sel dévore leurs faces

Etouffant la lumière qui enfin s’efface

Quand ta colère éclate en un hargneux tumulte

La rage marine en vainqueur alors exulte

Héloïse Auber—Joignant

 

Le carnage

Torrent qui terrasse tout espoir

Carnage de colère qui envahit le ciel

Souffle qui dévore les marins

La tempête engloutit la paix

 

Les hommes désemparés face au monstre

La mort les tire vers le fond

Leurs pleurs se mélangent au vacarme de la tempête

Les marins oubliés sombrent

 

Mais une étincelle brille dans l’horreur

Les naufragés prient vers cette lueur

La tempête se dissout face au soleil

L’espoir qui renaît des hommes

Valentin Cacheleux

Mer, paisible reflet

 

Dans la frêle embarcation bercée par les vagues,

J’observe et ressens la paix fragile

Des flots, battements de mon cœur,

Accordés au rythme de chacun de ses assauts. 

 

Autour de moi tel un lac de braise,

L’étendue liquide se répand, se délasse et embrasse

La fine ouverture entre les falaises,

Mon âme paisible sentant ses caresses lasses.

 

Et la lune complice expose

Sa lueur, spectacle scintillant,

Sur la surface salée sucrée

D’une mer sereine et sournoise. 

MONNIER--SOUCHARD Abel

Reflète sur la mer

Ta douce lumière 

Aussi blanche soit elle

Que les plumes d'une hirondelle

 

La mer jaunie en ta présence

Elle s'agite en toute aisance

Ou se calme également

Quand il n'y a plus de vent

 

Merveilleux récif de corail

Qui peut être parfois grisaille

Toi qui cogne contre les falaises

 Toi et tes vagues en forme de parenthèses

Anouk Beudin