Le coin des 4èmes

Nouvelles fantastiques par les 4èmes 2

Par MARIANNE BOE-BAJONCZAK, publié le jeudi 31 janvier 2019 10:38 - Mis à jour le vendredi 8 février 2019 10:53
Puvis de Chavanne.jpg
Les élèves de 4èmes 2 ont lu et étudié des nouvelles fantastiques. A la manière des auteurs comme Guy de Maupassant, ils ont écrit une histoire frissonnante...

           La Maison hantée

 

Moi Charles, je partis à Paris pour faire une surprise à Élise, mon arrière grand-mère. Quand j’arrivai, elle demanda à son chauffeur privé de venir me chercher à l’aéroport. Quand je sonnais à sa porte, Jacqueline une de ses nombreuses amies vint m’ouvrir. J’entrai et je la vis, elle jouait aux cartes avec ses amis.

Le soir, au dîner, elle me demanda si je pouvais rénover son manoir qu’elle avait acheté, à Lille il y avait dix ans. Elle voulait me l’offrir en héritage à sa mort. J’acceptai avec joie sa proposition car c’était mon métier. Quelques jours plus tard, avec des ouvriers et amis, nous prîmes  le train pour Lille. Quand nous arrivâmes  devant le gigantesque manoir, nous vîmes  de la lumière dans le grenier. Nous ouvrîmes la porte d’entrée, la lumière s’éteignit. J’entrai le premier, le manoir était sombre, et je glissai sur le carrelage humide. Ensuite, je me retrouvai dans la grande cuisine pleine de vieux meubles et là, je vis de la vaisselle sale. Je montai à l’étage, les marches de l’escalier étaient vieilles et trouées et dans une des luxueuses chambres, le lit était défait. George un des ouvriers sursauta derrière moi quand il entendit un bruit qui venait de sous le toit, où il manquait des ardoises . Nous montâmes voir et là, il y avait une femme mais pas n’importe quelle femme...Elle était extrêmement pâle, elle avait une longue robe grise en dentelle et on pouvait voir à travers elle. Cette femme ressemblait à Élise.

«  Bonjour Charles m’avait-elle dit timidement ? Je m’appelle Blanche. » Elle avait posé la feuille qu’elle tenait dans ses mains et j’avais vu que c’était l’arbre généalogique de ma famille et aussi le visage de cette femme au-dessus de celui de ma mère, je la regardais et là elle se jeta sur moi et je m évanouis.

Je me réveillai en sursaut tout en sueur et avec la gorge sèche. Je me levai et j’allai boire. 

Sur le canapé, il y avait un morceau de dentelle grise comme la robe de la femme de cette nuit.

 

Anaïs, 4°2

L’exorcisme

 

  1. J’étais à ce moment là un enfant, innocent, naïf. Tout commença le jour où notre nouveau voisin s’est installé à la maison d’en face. Il avait 37 ans, grand , blond, une faible moustache, des yeux bleus perçants, cet homme avait l’air gentil. Un jour, ma mère me demanda si j’accepterais que l’homme me garde pendant qu’elle faisait les courses au super- marché. J’ acceptai volontiers. On fit des jeux de société mais je ne me doutais pas de ce qui allait se passer.

  2. Ma mère arriva et il lui proposa qu’on reste dormir chez lui le soir même. Je puis voir un sourire discret sur les lèvres de l’homme et je perçus que ma mère l’avait vu aussi. Au début du dîner, je ne me sentais pas bien.Serais-ce un pressentiment ou juste le fait que j’avais très peu dormi la veille? En tout cas quelque chose n’allait pas. Je vis ma mère me regarder et faire un sourire gêné. Je décidai alors d’aller me coucher. L’homme me montra alors la chambre où j’allais dormir.J’ essayai de me changer les idées en pensant à la journée que j’allais passer le lendemain mais je ne pouvais pas arrêter d’écouter les bruits étranges que j’entendais. J’ essayai alors d’attribuer les bruits à des mots. Malheureusement, j’entendis clairement : « Satan, oh mon doux Satan ». Je descendis de mon lit et courus le plus vite possible afin d’aller chercher ma mère. Je suivais le bruit des phrases qui étaient de plus en plus étranges. Je m’arrêtai devant la porte où j’ entendais les bruits. Et je réfléchis, longtemps avant d’oser ouvrir la porte. Je pris mon courage à deux mains, j’ouvris la porte ,et j’eus un moment de panique où je ne pus bouger ne serait-ce qu’un seul de mes membres : je vis ma mère bouger dans tous les sens, hurler, se tordre de douleur. Mais ce qui m’effrayait par dessus tout, c’est l’homme

souriant de la voir souffrir. Je vis ma mère avoir des giclées de sang à plusieurs reprises, une goutte de sang arriva sur ma joue gauche, j’étais tétanisé, je ne savais plus si j’étais dans un rêve ou dans la réalité. Je commençais à douter de tout,même un simple détail me semblait étrange.

Je fus pris de panique quand je vis l’homme s’approcher de moi en souriant.Je fermai alors les yeux. Sans doute un réflexe de peur et je compris tout.

Je dis alors: « ce n’est qu’un rêve »et à ce moment là,

pour la première fois, il y eut un silence parfait.

Je rouvris les yeux et j’ arrivai dans mon lit. Je regardai autour de moi, j’étais chez moi et, à vue d’ œil, tout me semblait normal. Je descendis de mon lit tout en scrutant le moindre détail au cas où il y aurait quelque chose d’anormal. Même en ayant toujours un peu peur, j’étais rassuré : tout était normal.

 

J’ouvris la porte de la salle de bain et je me vis dans le miroir. J'étais grand, blond, avec une faible moustache, des yeux bleus perçants. Je m' écroulai alors en larmes. Je repartis de la salle de bain en tremblant. Je me dirigeai dans la cuisine, j'ouvris le tiroir à couverts et...

Si vous lisez cette histoire, c'est que je suis mort. 

                                                                                                                                                                                                                      Noah

 

La silhouette phosphorescente

 

Il y a une dizaine d’années, durant un moment difficile, ma famille et moi fûmes invités à passer quelques temps dans le grand manoir familiale appartenant à ma lignée depuis des siècles. Nous arrivâmes dans la forêt sombre et épaisse entourant le manoir. Cette forêt figurez-vous elle m’avait toujours inquiétée mais je fis abstraction de ce détail devant ma famille heureuse que je sois avec eux. Nous arrivâmes au manoir et je salua tout le monde puis je montais dans ma chambre pour y installer mes affaires.Bien sûr je m’assurai de laisser de la place pour ma cousine avec qui je partageais cette chambre. Elle et moi étions très fusionnelles, nous avions le même âge et nous nous comprenions.Le séjour fût prolonger et je partais me promener dans cette forêt qui m’inquiétait tant mais cette fois-ci ma cousine et Stan mon ami d’enfance étaient avec moi. Dans cette forêt,nous aperçûmes une silhouette phosphorescente et translucide. Nous nous étions mis à courir, j’hurlais de peur, ma cousine tomba et disparue puis je me réveillai dans mon lit et ma cousine était là avec toute ma famille et ils me disaient que je venais de faire un cauchemar. Cette silhouette je la voyais plus souvent et elle me semblait plus effrayante à chaque visite et à chaque visite elle révélaient un élément de mon futur proche le plus étrange c’est que tout ce qu’elle disait se réalisait mais le plus effrayant n’était pas cela mais c’était le fait que mes mains devenaient phosphorescentes et translucides à leur tour.Mais je ne m’inquiétais pas car ma cousine commençait elle aussi à avoir des visions et à avoir des mains phosphorescentes et translucides.Mais cela ne disparut pas et je rentrai chez moi.Et je sais qu’un jour je reverrai cette silhouette comme elle me l’a prédit et cette fois-ci je disparaîtrait et je vivrai ma plus grande peur puis les cauchemars, les terreurs nocturnes,les paralysies nocturnes et mains translucides me hanterons et je finirais soit par aller mieux soit par devenir un fantôme. Qui serai-je ? Qui suis-je ? Une folle ? Mes mains. Je regarde mes mains. Je ne les voie plus.

 

 Olivia 4e2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                               Le jeune retraité

Il y avait six ans , quand j’étais encore en 4ème au collège . J’allai tous les vendredis en cours de sport , mes camarades et moi , nous nous rangions dans la cours à la sonnerie. Quand le professeur arrivait, il m’appelait et me dit «Hugo , peux-tu aller me chercher les ballons avec Morghan?» je répondis «oui» . Après que Morghan et moi allâmes chercher les ballons , nous partîmes à une salle multi-sport à cinq – dix minutes du collège car la salle était plus grande que notre gymnase. Mes camarades et moi avions l’habitude de prendre le chemin . A chaque fois, nous passâmes devant une petite maison de retraite , à une des fenêtres du rez-de-chaussée . Il y avait toujours un jeune retraité à dix heures . Nous l’avions nommé «Jacques» avec des amis . Nous arrivâmes à la salle multi-sport , mes camarades et moi commençâmes à faire du handball .

Après avoir fait une heure de handball , nous reparûmes en direction du collège. En passant devant la fenêtre de Jacques , je remarquai qu’il n’était plus là . Ceci me semblait bizarre mais un ami me dit  «Il est peut-être parti manger», je lui répondis «oui, car les retraités mangeant tôt.» La semaine qui suivis, avant de partir, je me demandai si Jacques allait être là. Sur le chemin, je demandai à un camarade où pensait-il être s’ il n’était pas à sa fenêtre, il me répondit «Il serait peu-être en train de dormir». Arrivés devant la fenêtre, mes amis et moi remarquâmes que Jacques n’était pas là. Nous nous inquiétions même si nous le connaissions pas vraiment.

 

Les semaines passèrent, il n’était pas là ni à l’aller ni au retour. Mais un jour la fenêtre était entre-ouverte, c’était bizarre car jamais auparavant la fenêtre de Jacques était ouverte. La semaine d’après je passai devant, je le vis mais pas mes amis, je trouvais ça bizarre. Je leur jurai que je l’ai vu mais mes amis ne me croyais pas. Le soir chez moi, je me dis que j’avais halluciné mais la semaine qui suivit c’était la même chose mais d’un coup je me réveillai, je me rendis compte que c’était un rêve. Mais est-ce un rêve depuis le début ou juste cette semaine là. Je regardai quel jour on était, c’était vendredi, le jour où nous allons à la salle de sport.

Nous passâmes devant la fenêtre et je le vis mais pas mes amis. Je me demandai si je rêvai ou non.

 

Le Cauchemar

 

 

Il y a maintenant 7 ans que cela s’est passé. Un jour j’allai voir un agent immobilier pour acheter une maison ou plutôt un manoir. Il me fit voir un manoir sur une falaise qui ne me plaisait pas trop , un autre au milieu d’un champ et un en pleine ville mais moi ce que je voulus c’était un manoir au milieu d’une forêt comme dans les films d’horreur. Il me fit montrer un beau manoir en plein milieu d’une forêt. A peine entré , je voulus déjà l’acheter. Il me fit terminer la visite et j’achetai le manoir.

 

 

2 semaines plus tard j’emménageai dans ce joli manoir. Le soir même j’allai me coucher et vis quelque chose de très étrange. Je m’en rappelle comme si c’était hier. Cette histoire terrifiante , ce cauchemar terrifiant me hante encore. Cette bête féroce et énorme assis sur mes jambes toutes tremblantes. Quelquefois elles s’arrêtaient de trembler mais elles recommençaient. Je voyais de grand poil vert et bleu tout gras mais je n’arrivais pas à distinguer ce que c’était. Je voyais des espèces de cornes très pointues , plus pointues qu’une lame de couteau. Petit à petit la bête féroce se rapprochait de moi, elle s’arrêta et s’assit sur ma poitrine et puis me renifla le corps , à ce moment là je réfléchis a ce qui aller se passer , je m’imaginai le pire (La mort) ce mot me terrifiait encore plus. La bête me touchait le visage , elle avait des espèces de pattes de chien mais avec de grosses griffes.

 

Ce cauchemar se répétait souvent par la suite mais il était de plus en plus étrange de plus en plus hardcore, de plus en plus stressant.

 

Je n’osais plus caresser mon chien, ni même l’approcher. Qu’était-il ? Un monstre ?

 

FIN

Morghan

Cauchemar

 

 

 

Avant-hier j’ai fait un rêve assez bizarre, j’ai rêvé que je tombais dans un puits, on m’avait piégé, car je marchais tranquillement dans la forêt, et là je tombais, et je me suis fait mal, et comme il pleuvait l’eau rentrer dans le puits, donc j’essayais d’en sortir mais rien à faire…

Quelque jours plus tard je réussis à sortir du puits, j’ai vu une maison juste en face de moi, donc comme j’étais tout mouillé, je frappai, quelqu’un m’ouvrit,une femme, je lui ai expliqué ma situation, je lui ai demandé:

« est- ce que je pourrai loger quelques jours chez vous s’il vous plaît. Elle me répondait

-oui bien sûr , entrez. » 

Elle me montra ma chambre, cette nuit là, j’entendis des bruits vraiment étranges,l’armoire bougeait toute seule, je me suis dit que c’était peut-être un fantôme ou ce genre de chose hallucinante, et là mon rêve se coupa donc je ne connus pas la suite…

La deuxième nuit je refaisais le même rêve,et là deux personnages apparurent, deux hommes très dangereux l’un au visage blanc, effrayant,grand,assez âgé,habillé d’un grand drap blanc avec des yeux tout rouges me regarda d’un air très effrayant, en criant «Paul, Paul »il criait mon nom de plus en plus fort, la fenêtre et la porte de ma chambre claquaient. J’étais tout effrayé,je criai «aaaaaaah au secours aidez-moi»il me regarda encore et encore, il posséda mes parents,mon frère,ma maison toutes les portes claquaient,les deux hommes avaient allumé deux bougies. Il se regarda,et regarda dans le miroir, le miroir éclata, les bougies s’éteignirent, les hommes disparaissaient , je sortis de ma chambre et j’ai revu deux choses effrayantes et c’était…

Les deux hommes qui réapparurent,il me suivirent par

tout dans ma maison, ce rêve je le fis tous les jours,

mais parents avait disparu, j’appelai mon frère. Il me regarda avec des yeux rouges,les deux hommes l’avaient possédé. Tous les trois me regardèrent, j’étais angoissé, j’ouvris la porte de ma maison et mes voisins très effrayants apparurent vêtus d’un drap noir tout déchiré, d’autres personnes apparurent avec le même drap noir, le monde entier était possédé. Et puis une lueur étincelante éclata, les draps étaient entièrement dorés, magnifiques, de l’or qui brillait tout à coup, une montagne d’or.

 

Trois hommes entrèrent dans la maison et j’entendis l’un d’eux dire: « Impossible de le réanimer,il est dans le coma. » 

FIN

 

Héléna 4°2

 

Le Manoir

 

 

Nous étions en 1890 et l’hygiène laissait à désirer. Il y avait beaucoup de maladies qui se propageaient à grande vitesse et qui causaient de nombreux décès. Dans une petite forêt de New-York, il y avait un grand manoir de riches personnes, sauf que toute la famille décéda à cause d’une maladie très contagieuse qui les frappa. Le manoir a été laissé à l’abandon. Je décidai donc d’acheter le manoir car il était d’une beauté incroyable. Tous les meubles sont resté intact. Je décidai d’aller visiter les pièces de cette magnifique demeure, je commençai par les chambres puis ensuite le grenier qui était terrifiant. Je trouvai des cartons avec beaucoup de photos et de lettres des anciens propriétaires. Soudain une sorte d’angoisse apparut, je me sentis très mal donc je partis me coucher. Je me suis dis que c’était parce que j’étais très fatigué. Peut-être devenais-je fou ?

 

J’entendis des cris et des enfants jouer dans le couloirs, pris d’une peur je décidai d’ignorer les bruits bizarres. Le lendemain je partis voir ma famille, je leur expliquai tout de A à Z. Ils me prennent pour un fou.

Je retournai chez moi, et me préparai un bon repas copieux. Je décidai donc de retourner dans le grenier pour en apprendre plus sur cette famille. Et là, à ma grande surprise, le grenier était vide, je me dis donc que j’avais rêvé. Et à ce moment même le facteur sonna à la porte. Il y avait un colis qui datait exactement de deux ans le jour ou toute la famille est décédaient. Je me sentis bizarre et repartis me coucher en jetant le colis a la poubelle. J’entendis les même bruits, sauf que je m’endormis sans y penser,suis-je devenu devenu paranoïaque?

Je pris rendez-vous avec un psychiatre, et il me conseilla de dormir et me prescrivit des médicaments. Trois jours plus tard, tous les bruits disparurent, je me suis dit que ce n’était que mon imagination, car je ne dormais pas assez à cause de mon travail. Je jetai tous les meubles qui étaient dans le manoir, car il me faisaient penser à cette pauvre famille qui est morte alors quelle n’avait rien demandé.

Un an plus tard, rien, à part quelquefois dans le grenier : il m’arrive d’entendre des bruits de pas. Je tousse beaucoup. Ma santé fragile m’a obligé à déménager.

Je vis dans un immeuble où tout est blanc, les voisins sont prévenants et eux aussi vêtus de blanc. Mais je n’ai plus beaucoup de force. Aujourd’hui je regarde les photographies du manoir et mon voisin m’a demandé qui étaient les enfants à côté de moi. Je n’en sais rien.

                                           D.

 

Les voix

 

 

Je venais d’acheter une immense maison de trois étages avec un grand jardin,car mon ancienne maison devenait trop petite. J’ étais enceinte d’un petit garçon de quatre mois. Je vivais avec mes deux enfants, une petite fille Leïla de six ans et un grand garçon Augustin de quatorze, et mon magnifique mari Nicolas. Nous allions fêter noël ensemble, mais un drame s’est passé, nous nous sommes fait renversés par un camion et ma famille n’a pas survécu sauf moi. Même mon enfant qui allait naître, je l’ai perdu.

Après cela, je vivais seule je voyais de temps en temps mes frères et sœurs,mes oncles tantes,mes cousins et mes cousines,mes neveux et nièces...mais pas mes parents car ils sont morts de maladie. Je voyais aussi quelques fois mes amies ; on sortait souvent car je pensais beaucoup trop à eux, j’avais toujours une photo d’eux avec quand je sortais ou même quand je dormais,nous allions souvent dans des bars,dans des boîtes de nuit ou dans des soirées sur la plage. J’invite régulièrement des gens pour ne pas rester seule.

Quand je suis seule chez moi, je vous avoue que j’ai un peu peur. Parfois je ne sais pas si c’est mon imagination ou si c’est réel mais j’entendais des voix, plus précisément celles de ma famille. Au début j’aimais beaucoup ces bruits, c’étaient des voix très douces, très calme,qui m’apaisaient.Jusqu’au jour où elles commençaient à devenir de plus plus forte et brusque comme si ces voix souffraient. Des cris violents qui me faisaient peur, alors j’ai décidé d’aller dormir chez mon amie Flore qui m’avait accueilli à bras ouverts.

Mais de jour en jour, les bruits revenaient, alors je demandai si elle aussi les entendait,elle me répondit que non.J’ai trouvé cela vraiment étrange qu’elle ne les entende pas, j’ai pensé avoir reçu un traumatisme à la tête pendant l’accident mais je n’avais rien senti, je n’avais rien physiquement. Alors je pris une décision et je décidai d’aller voir un psychologue qui m’a demandé de lui raconter tout ce que j’entendais, ce que je voyais, ou de ce que je rêvais. Et je lui ai raconté que l’autre jour je suis allée faire mes courses au supermarché et que quand je suis rentrée j’ai vu,à travers la fenêtre, mon mari,j ’ai fondu en larmes devant chez moi,c’était des larmes de joie. A ce moment là, j’ai souffert. Je ne savais plus si c’était réel ou surnaturel.

Je me souviens être au téléphone avec Flore lui expliquant ce que j’avais vu et je me souviens être tombé.Quand je me suis réveillée, j’étais à l’hôpital. Les médecins m’ont expliqué que j’avais une tumeur au niveau des seins mais ils n’étaient pas sûrs. Tous les mardi, je passe ma mâtinée à l’hôpital pour des scanners et un jour on m’a annoncé que j’avais un cancer qui ne pourrait pas se soigner.

Quelques mois plus tard,c’était noël, j’étais vraiment mal, mon état de santé se dégradait de jour en jour. Le réveillon j’ai passé une superbe soirée avec ma famille mais il fallait que cela s’arrête à un moment,alors mon frère m’a raccompagné chez moi car je n’étais pas en état de conduire. Je suis rentrée, je me suis changée et j’ai regardé la télé puis je me suis endormie en ayant si froid, comme dans une tombe.

                                                                     M

 

                                         La voiture de rêve

 

Il y a quelques années de cela, j’étais obsédé par les voitures.Je rêvais d’en avoir une immense collection, mais je n’avais pas les moyens. Un jour, en lisant mon journal je suis tombé sur une annonce: une magnifique voiture, neuve, celle de mes rêves à 10 000 euros au lieu de 90 000 euros! C’était un vieil homme qui l’avait mise en vente, sur l’annonce, il disait qu’il voulait à tout prix s’en débarrasser, et que c’est à cause de ça que le prix était très peu élevé. Je décidais alors de l’acheter, c’était la voiture de mes rêves ! J’ai donc appelé le vendeur, on s’est donné rendez-vous près de chez lui et la semaine suivante je l’ai rejoint, même si le vendeur était très troublant, la voiture était parfaite je l’ai donc acheté. Je ne comprends pas pourquoi le vendeur n’en voulait plus, cette voiture n’avait aucun défaut. Quand je roulais dans cette voiture, je me sentais libre. Mais j’avais aussi l’impression de sentir une présence, j’avais beau regardé, il n’y avait personne. Cette sensation m’inquiétait, mais ce n’était qu’un détail. Parfois, le soir quand je mettais la voiture dans le garage, je fermais toutes mes fenêtres et le matin, je les retrouvais toutes ouvertes, je me rassurais en me disant que j’avais dû rêver, qu’elles étaient déjà ouvertes la veille, mais en vérité, j’étais sur de les avoir fermés. Je voulais appelé le vendeur pour lui expliqué la situation, lui demander ce qu’il en pensait et s’il avait eu la même impression quand cette voiture lui appartenait encore, mais il me prendrait pour un fou. J’essayais de me mettre en tête que les fantômes, esprits ou quoi que ce soit de surnaturel n’existait pas. Mais en vérité, je commençais à y croire. J’avais de plus en plus peur quand j’étais dans cette voiture. J’ai donc décidé de m’en débarrasser. J’hésitais beaucoup entre la vendre ou l’abandonner,mais j’étais persuadé que cette voiture était hantée j’ai donc décidé de l’abandonner,loin,très loin de moi.

 

Depuis,je ne me passionne plus pour les voitures, mais malgré le fait que cette voiture me reste gravée dans la tête, maintenant tout va beaucoup mieux.

 

Quelques semaines après l’avoir abandonnée, un matin, en sortant de chez moi, je l’ai retrouvée garer devant chez moi. J’ai tellement eu peur que j’ai déménagé.

                                                                            Z

 

 

 

 

 

31.10.16

 

 

Il y a de cela 3 ans, le vendredi 31 octobre 2016, je jouais a cache-cache dans une forêt avec mes cousins et cousines, mon frère, et ma sœur. Quand c’était mon tour je ne réussis à trouver personnes .Mes je vis au loin un très grand manoir délabré et rempli de verdures. A ce moment je ne savais choisir entre la peur ou la curiosité mais mon âme d’aventurières prit le dessus. Alors que j’avançais calmement vers la demeure, j’entendis un aboiement s’approcher ...et je vis un gros chien du style Doberman, il s’approchait de moi de plus en plus vite et moi morte de peur, je n’osais bouger. J’étais sur le palier de la maison et de là où j’étais, je vis que le chien s’arrêta net à a peu prés 5 mètres du manoir comme si une force surnaturelles le repousser et je le vit partir la queue entre les pattes. En essayant de à ce qu’il venait de se passer, je me rapprochais de la maison. Quand j’arrivais sur le palier il y avait une sorte de lourde porte en bois. Je n’arrivais guère a l’ouvrir donc je suis reparti mais avant que je ne passe les fameux 5 mètres j’entendis d’une voix rugueuse « Stop, come on !! » prise de peur de peur je commenças a pleurer, je ne me retourna point et répondis d’une voix sec « NON !! » mais cette voix insista donc je courus plus vite que je ne pouvais mais d’un coup je sentis une brise, puis un vent, puis une tornade, puis un ouragan et je me fis emportée dans le manoir, la porte se ferma brusquement, il faisait noir. Morte de peur je n’osais bouger, ni crier je ne savais plus quoi faire.

A l’étage j’entendis des pas qui faisaient craquer le parquet...de lourd et lent pas…

Je regardai les escaliers qui menait à l’étage et je vis une lueur froide, mais je ne sus par quelle enchantement, mes pieds se souleva du sol et m’emmena devant les escaliers. Je n’hésitai guère et monta.. Quand j’arrivais sur le palier, je vis une pièce sombre et lugubre avec des meubles cachés de long drap blanc puis j’entendis un chuchotement « Sabrina, rentre mon enfant » je reconnus la voix de ma mère alors j’entrai…