Le coin des 5èmes

Nouvelles fantastiques par les 4èmes 2

Par MARIANNE BOE-BAJONCZAK, publié le mercredi 16 octobre 2019 16:31 - Mis à jour le mercredi 16 octobre 2019 16:31

Les élèves de 4èmes 2 ont inventé des nouvelles fantastiques à la manière de Maupassant

LA RÉNOVATION HANTÉE

 

Moi Charles, je partis à Paris pour faire une surprise à Élise, mon arrière grand-mère. Quand j’arrivai, elle demanda à son chauffeur privé de venir me chercher à l’aéroport. Quand je sonnai à sa porte, Jacqueline une de ses nombreuses amies vint m’ouvrir. J’entrai et je la vis, elle jouait aux cartes avec ses amis.

Le soir, au dîner, elle me demanda si je pouvais rénover son manoir qu’elle avait acheté, à Lille il y avait dix ans. Elle voulait me l’offrir en héritage à sa mort. J’acceptai avec joie sa proposition car c’était mon métier. Quelques jours plus tard, avec des ouvriers et amis, ont pris le train pour Lille. Quand on arriva devant le gigantesque manoir, on vit de la lumière dans le grenier. On ouvrit la porte d’entrée, la lumière s’éteignit. J’entrai le premier, le manoir était sombre, et je glissai sur le carrelage humide. Ensuite, j’étais dans la grande cuisine pleine de vieux meubles et là, je vis de la vaisselle sale. Je montai à l’étage, les marches de l’escalier étaient vieilles et trouées et dans une des luxueuses chambres, le lit était défait. George un des ouvriers sursauta derrière moi quand il entendit un bruit qui venait de sous le toit, où il manquait des ardoises . Nous montâmes voir et là, il y avait une femme mais pas n’importe quelle femme...Elle était extrêmement pâle, elle avait une longue robe grise en dentelle et on pouvait voir à travers elle. Cette femme ressemblait à Élise.

«  Bonjour Charles m’avait-elle dit timidement ? Je m’appelle Blanche. » Elle avait posé la feuille qu’elle tenait dans ses mains et j’avais vu que c’était l’arbre généalogique de ma famille et aussi le visage de cette femme au-dessus de celui de ma mère, je la regardais et là elle s’était jetée sur moi et je m’étais évanoui.

Je m’étais réveillé en sursaut tout en sueur et avec la gorge sèche. Je me levais et j’allais boire, sur le canapé, il y avait un morceau de dentelle grise comme la robe de la femme de cette nuit.

 

Anaïs, 4°2